Histoire de Pierre

 L’histoire est une passion. Il y a 25 ans, j’ai lu un ancien livre qui avait été volontairement caché durant des siècles et rapidement mis à l’index par la religion catholique. Oera Linda. C’est ce qui a soulevé mon attention. Rien n’avait de sens. Rien ne correspondait à l’histoire que nous possédons. À la rigueur, c’était un livre qui frisait le ridicule et qui était loin d’exiger une mise à l’index, comme s’il risquait de démolir l’église. Il prétend à une histoire qui n’existe pas selon nos standards, mais qui était soit vraie à cette époque, ou entièrement imaginée depuis.

 Et pourtant, il disait des choses étonnantes, parfois insaisissables, certaines qui se sont avérées exactes. Si ce conte était vrai, il avait la capacité de remettre en cause l’histoire ancienne et l’Église catholique romaine.

 Les changements climatiques surviennent souvent et brutalement, modifiant parfois le niveau des mers de façon importante, comme nous pouvons le voir sur les cartes des frères Zéno qui laissent apparaître des îles impossibles, aujourd’hui des bas fond. Ou sur ces artefacts à deux kilomètres sous les mers près de la côte de Cuba, ou celles de Yonaguni près des côtes du Japon, ou celles d’Héracléon près des côtes d’Égypte. Que dire de toutes ces anciennes cités disparues sous les mers qui subsistent dans les mémoires des peuples.

 Il faut en convenir, que ce soit par les glaciations, soit par un autre mécanisme que l’on ignore, le niveau des mers change radicalement par époque. Et comme les températures sont toujours plus clémentes auprès de la mer, l’homme s’installait toujours au croisement d’un affluent et de la côte. C’est encore vrai de nos jours. Cela signifie que toutes les villes de l’ancienne histoire ou presque, sont aujourd’hui sous les mers.

Cela m’amène à expliquer que notre planète contient en fait deux terres, confinant les anciens peuples dans une ou l’autre. De la pointe sud de l’Amérique du Sud, jusqu’en Australie, la mer Pacifique est encerclée de hauts sommets, de volcans, ou de déserts infranchissables qui ont séparé les nations, sans doute ce qui explique les différences physiques des peuples. Franchir les passes de montagnes telles les Sierras, où le désert de Gobi demandait une sérieuse dose de volonté et n’a été réalisé qu’à l’époque moderne. En navire, il y avait ces glaces qui ont fermé l’extrémité des continents pendant des siècles. Nulle part où passer. Et plus le niveau des mers était bas, plus ces frontières étaient infranchissables.

Par conséquent, toutes les terres de l’ouest des Amériques, la Californie, l’Oregon, l’Alaska, Cuzco et j’en passe, faisaient parti de la Terre Pacifique, alors que le reste faisait partie de la Terre Atlantique. Sur une ancienne carte, la Californie était nommée « Califerno ». La déesse Cali.

Pour les peuples de la Terre de l’Atlantique, tout ce qui provenait de la terre pacifique était un trésor souvent prodigieux, comme le mécanisme d’Antikythera, un instrument de navigation basé sur la course des planètes et faisait preuve d’un savoir autrement inexistant sous le joug de la religion catholique romaine. Ces anciens étaient brillants et très connaissants dans de nombreux domaines aujourd’hui ignorés par nos sciences.

Ils savaient naviguer et les mers n’étaient plus que des lacs en quelque sorte. Le commerce entre les deux côtés de l’Atlantique a été constant, tout comme celui entre les deux côtés du Pacifique, jusqu’au tournant de notre ère. Tous les navires étaient surmontés d’une tourelle à partir de laquelle le sage (magi) faisait ses calculs et ordonnait les directions à prendre au Capitaine. Qu’importe la quantité de misérables sur le navire, les sages étaient véritablement les seuls à savoir où ils se dirigeaient.

À ce moment, des cartes existaient. Sur une de ces cartes parvenues jusqu’à nous, offrant une vue panoramique du nord de l’Amérique et du nord de l’Europe, il est possible de constater la similitude entre les deux continents selon une image miroir. Une relation que les anciens n’avaient pas manqué de pousser, jusqu’à nommer des villes du même nom sur la base de caractéristiques physiques comme la location. Ainsi Brest, cette ville française à l’extrême ouest de la France et qui se traduit par l’épaule, possède son homonyme sur la côte est du Canada (du Québec) où il y avait une cité nommée « Brest », qu’ils se sont dépêchés de cacher depuis en la renommant.

Ce n’était pas le seul exemple. Il y a les îles aux noms similaires qui apparaissent en Amérique et en Europe. L’île d’Andros aux Bahamas et Andros dans la Méditerranée. Puis il y a la mer Rouge au sud de la Méditerranée et il y avait la mer Rouge en Amérique aujourd’hui renommée en golfe de Californie. J’en ai trouvé beaucoup depuis.

C’est la brisure entre les premiers historiens ayant visités l’Égypte décrivant approximativement l’Égypte moderne et les autres, décrivant une terre riche et luxuriante, et ne parlaient même pas des pyramides.

Les navigateurs possédaient des cartes de navigation utilisables sur les deux côtés de l’Atlantique. En Europe et en Amérique. Les pays du nord de la Méditerranée se retrouvent sur les terres de l’est de l’Amérique et les pays du sud de la Méditerranée se retrouvent sur la côte ouest de l’Amérique.

Côte ouest de l’Amérique alors appelée Inde de l’Est, l’endroit que Christophe Colomb voulait atteindre, car il avait eu ouï-dire par les pirates et autres navigateurs, qu’il y avait un passage entre les Terres de l’Atlantique et celles du Pacifique. Deux rivières opposées situées dans les basses terres du nord de la Colombie, qui se rejoignent et par lesquelles il est possible de transférer un petit navire lorsqu’il y a étal.

Sans doute grâce aux cultes indiens et aux premiers pasteurs qui étaient tous archéologues à leurs heures, beaucoup de noms de places n’ont pas été changés.

À partir du golfe de Californie, il est possible de se figurer le reste. La Californie était l’Égypte, la Grèce était autour de la Louisiane. La Mésopotamie était l’Utah et Babylone le Grand Canyon. Le Paradis terrestre d’Adam était au Colorado. Tous ces territoires étaient vrais jusqu’au tournant de notre ère ou les maîtres ont décidé de transférer des sujets, génétique oblige, en recréant l’histoire, pour enclaver ensuite l’Amérique pour 300 ans, le temps nécessaire pour détruire les anciennes choses et repartir à zéro.

Plus on recule dans le temps, plus il apparaît des connaissances élaborées. Scientifiques mêmes. C’est dans une caverne de l’Inde que les émissaires allemands ont retrouvé des artefacts de ces anciennes sociétés élaborés. Ces découvertes ont nourri les inventions militaires des Allemands lors des deux guerres. Et il y a aéra 51.

"Miracle" signifie l’incompris dans sa réalisation. La magie et les miracles étaient des termes pour justifier la chose dans leurs esprits limités. Ils étaient en décadence et ne comprenaient plus la réalisation. Jésus n’a pas fait de miracles, mais faisait état d’une science, d’un savoir qui disparaissait sous l’emprise des maîtres et de leur stratégie.

 C’est le Colosse aux pieds d’argile et ça recommence.

 Les guerres vont dissimuler le climat. Dans 30 ans, tous ne parleront que des guerres du début du millénaire et ne prononceront même pas le mot « climat ». Et ils recommenceront. Ils referont plus d’enfants que nécessaires pour nourrir le capitalisme et gagner sur les autres, S’enrichissant toujours plus,  jusqu’à ce qu’un évènement survienne et que la nourriture ne suffise plus. C’est la pompe à richesse et à domination de cette classe qui nous maintient au sol. Première étape : grandir, grossir. Deuxième étape : empêcher les autres de grandir et de grossir. Cette classe a trouvé moyen de dominer « le colosse aux pieds d’argile ». Ce n’étaient pas des royaumes successifs, mais des ajouts dans la pyramide des sociétés. La pierre qui se détache de la montagne sans la main humaine signifie l’intervention de Dieu, pour nous un jeu du hasard. Ce hasard qui fera sécher les récoltes ou se noyer les hommes et la société s’effondrera, nous ramenant du coup aux siècles aux époques avant que la société moderne ne naisse. Ils vont tout effacer et prétendre à la Renaissance. Ils l’ont fait déjà.

C’est en Amérique que l’histoire religieuse s’est déroulée. Le reste est de l’invention.

 Pierre