Les Fondations
Au cours des dernières décennies sont apparus des outils imparables pour découvrir notre monde. De ce point de vue, Internet est irremplaçable pour la richesse de l'information qu'il permet d'obtenir. D'un geste des doigts, il est possible d'accéder le monde sous toutes ses coutures. Le savoir ancien bien sûr, puisque la plupart des livres qui ressurgissent étaient auparavant inaccessibles aux gens du peuple, mais aussi des outils formidables permettant d'explorer.
De ces outils d'exploration, Google Earth apportait une autre perspective. Pour la première fois dans l'histoire, la planète entière était accessible dans tous ses détails.
C'est grâce à Google Earth et des cartes bathymétriques que j'ai pu retrouver ce gigantesque nombril des Caraïbes appelé Atlantide. Toujours avec ces outils, j'ai été en mesure de dénicher de nombreuses structures linéaires sous la mer. Avec Google Earth, j'ai pu découvrir d'étonnantes relations de distance entre les églises, les cités du monde et certaines caractéristiques géologiques comme les montagnes, les bras de rivière et les sources d'eau. Cette même découverte qui a permis de comprendre l'importance de l'unité de mesure appelée "yards".
Et c'est avec Google Earth qu'un jour, je me suis rendu compte que le regroupement des parcs commémoratifs entourant la statue de la Liberté dans le port de New York n'était pas disposé au hasard, mais en fonction de distances précises reflétant celles de chacune des planètes du système solaire et possédant une oeuvre qui copiait celle de son symbole astrologique.
Sur plus de 200 kilomètres carrés, toutes les planètes du système solaire y sont représentées en plus de quatre constellations et du centre galactique. Cette gigantesque horloge arrêtée depuis la nuit des temps n'indiquait pas le temps de la journée, mais un temps beaucoup plus long, dans lequel les secondes de ce géant sont des périodes de 12 années, durée de l'orbite de la planète Jupiter autour du soleil. Tout comme la seconde indiquée est unique dans la journée, la formation démontrait une période unique de 12 années dans une fenêtre de plusieurs milliers d'années. 2007.
Quelques temps plus tard, je découvrais que cette grande esplanade bordée de monuments appelés le National Mall situé en face du Capitole de Washington DC, était bien plus qu'une aire commémorative, les monuments n'étaient pas disposés au hasard, mais selon une grille précise qui marquait le temps à raison de 10 mètres par an.
En réalité, l'ensemble du National Mall était un gigantesque calendrier de l'histoire s'étirant depuis la découverte présumée de l'Amérique et atteint le bâtiment du Capitole, le seul bâtiment trônant au centre de cette majestueuse allée, en 2012.
Curieux de ces architectures cadencées au rythme des ans, j'en découvrais par la suite dans toutes les villes et villages du monde.
Prenant généralement naissance à la pierre de fondation d'origine de la cité, c'est la raison pour laquelle j'ai nommé ces structures "Fondations".
La suite des recherches m'apprit que les fondations étaient parfois accompagnées d'une couronne de symboles astrologiques encore visible à certains endroits. L'ensemble de la fondation possédait comme objectif d'attirer l'attention des dieux sur soi, ce qui avait comme conséquence d'enrichir la vie en accroissant la densité d'éther dans le territoire environnant. Le calendrier qui était représenté ne couvrait pas que l'histoire, mais aussi le futur. La véracité du calendrier passé devenait le témoin du support à la réalisation de la destinée indiquée.
Les fondations sont un savoir beaucoup plus vaste que la réalisation de musées et de monuments en ligne à l'usage divin. Avant les conquêtes, les normes établies à l'usage des fondations permettaient d'effectuer la gestion du territoire dans le temps en fonction du principe animorphe que j'ai découvert par la suite et présenté dans "Les Géants".
Suivant les conquêtes, le calendrier n'était pas abandonné, mais une nouvelle technique était appliquée. Il continuait d'avancer, mais profitant d'une similitude d'évènements se reproduisant cycliquement, le calendrier était reculé aux 400 ans.
Travestir les fondations pour atteindre un objectif autre fut une pratique courante. Comme il est possible de le constater dans cette représentation quelque peu démoniaque, dessinée à même les reliefs du sol sur la moitié de la ville de Washington DC, entourant le National Mall. Cette représentation dans lequel un pantin reptilien projette quelque chose en direction d'un bébé, est une destinée inscrite au sol dans le langage des dieux au cours du dernier siècle. Elle signifie une demande de support à la corruption d'idées provoqué par ce pantin.
Les fondations sont partout où la vie s'accroche. Certaines villes en comptent des centaines. Chaque église, chaque temple en est une.
" Écris un message à mon attention, disant qui tu es et je t’aiderai "
C'est en essence ce que sont les Fondations. Elles sont à la base d'un pacte entre l'homme et Dieu. Aux yeux du divin, une fondation est la preuve que la philosophie divine est exposée aux yeux de tous et que nul n'essaie d'interférer dans sa compréhension. Elles sont les marques identifiant l'appartenance du territoire et des brebis qu'il contient. Elle est la preuve que les hommes de ce territoire ont vécu et vivent encore en fonction des préceptes divins et par conséquent méritent les faveurs divines.
En plus de respecter un protocole relativement strict, les fondations ne sont pas disposées aux hasards. D'une part il fut remarqué que les pierres de fondation des villes, un protocole qui origine de la nuit des temps, se retrouvent toujours à des distances très rondes lorsque mesurée en yards, se retrouvant constamment à 10,000 yards ou 1,000,000 de yards les unes des autres. De plus, ces distances opéraient toutes en fonction d'un vecteur précis qui se retrouvait sur l'île Ellesmere au nord du Canada, une terre qui allait se révéler impressionnante.
Prise de ce point, une mesure en yards permettait de déterminer quelques étroits corridors circulant autour de la planète dans l'hémisphère nord, dans lesquels cet éther était plus prononcé. Délimités en zones appelées "climats", ces endroits étaient les seuls sur lesquels s'autorisaient à vivre les anciens pour conserver le lien divin.
Le dogme sur ce sujet était si profond jusqu'à l'entrée dans l'époque moderne, qu'il soulevait de nombreuses autres considérations dont la plus importante était certainement que Rome ou Jérusalem ne se situait pas dans les régions chargées de cette énergie divine. Les deux cités étaient trop au Sud, pour rencontrer la croyance des anciens. Jamais les anciens ne se seraient installés à un tel endroit.
Le pantin de Washington DC n'est pas unique. Les fondations laissant apparaître un calendrier métrique sont plutôt récentes dans l'histoire. Elles ont remplacé un autre type de fondations que j'ai nommé "animorphe", en raison de leur caractéristique principale d'imiter le vivant, animaux ou humains. Ces fondations anciennes que j'ai nommées les "dormeurs géants" par leur dimension, couvrent la planète entière, témoignant des multiples générations qui nous ont précédées.
Orientés par les étoiles, les dormeurs géants étaient au centre du système de géo localisation des anciens navigateurs de la planète. De plus comme toutes les fondations, leur construction avait comme objectif de rechercher la faveur des dieux à la réalisation d'une destinée souhaitée accordée au mérite.
De là, vous pouvez mieux comprendre la symbolique existant autour d'une gargouille comme celle couvrant Washington, District de Columbia, lorsqu'elle brandit sur sa tête un objet qui s'apparente à un téléviseur. Nous avons le druide et ses possessions, dont l'une sert à contrôler l'autre.
Ayant relevé des milliers de ces animorphes partout dans le monde, nous ne pouvons qu'admirer l'importance que les anciens attribuaient à cette prière, en relation avec leur culte dirions-nous. Si comprendre l'importance d'un tel savoir dans l'esprit des anciens est facilité par notre éloignement dans le temps, il est possible d'en comprendre l'importance moderne aux yeux de l'oligarchie, à l'égard des changements réalisés aux fondations au cours du dernier siècle. Seule une partie de la gargouille existait auparavant sous la forme d'un autre personnage. À l'exception du visage qui a été redessiné pour avoir ce nez de prédateur reptilien à l'image du culte de l'or, tout ce qui se situe du thorax en montant fut entièrement reconstruit au cours du dernier siècle. Il n'y a pas que le relief ayant servi à dessiner cette pièce, puisque tout le développement urbain de la région, fut détourné à cette réalisation, s'assurant de souligner ou de ne pas interférer dans la forme.
L'horloge céleste du port de New York et le calendrier de Washington furent remodelés à plusieurs reprises dans les dernières décennies, toujours en respectant le langage symbolique à l'usage divin. Certains sont remodelés constamment, d'autres non. Au regard de l'ensemble des dormeurs, des milliards sont consacrés annuellement dans tous les pays nordiques, pour dissimuler, modifier, détruire les dormeurs.
Une science qui existait déjà à l'aube de l'humanité et qui existait encore à l'aube de l'époque moderne avant d'être enterrée à coup de conquêtes, de génocides et de déportations. Toutes les pyramides du monde à la fois ne représentent qu'une fraction infime du travail nécessaire à réaliser les dormeurs à travers la planète. Les anciens n'étaient pas des imbéciles et il serait absolument farfelu de croire qu'une telle tâche, absolument titanesque, aurait pu être faite sans espoir de bénéfices.
Pierre de Châtillon