Attention! D’anciens documents confirment que dans la gamme des bouleversements
les plus craints, le soudain retournement de température à des moments particulièrement
vulnérables du cycle de vie des hommes, était parmi les rares et les plus craints.
J’en ai
souvent parlé. Que la température passe de -23 à -45 en plein coeur de l’hiver ou
de 17 à 28 au coeur de l’été, possède une incidence discutable sur nos vies. Qu’elle
le fasse de quelques degrés seulement au moment du passage au printemps et cela
influera sur toute la saison de culture, en retardant ou en rapprochant la
récolte. Toutefois, un printemps prématuré suivi d’un brusque retour à la
normale avec gel au sol possède des conséquences dramatiques susceptibles de
détruire le bourgeonnement des feuilles ou la pousse des semis, entrainant une
incapacité de production saisonnière et la mort de nombreuses cultures qui
mettront alors des générations à reprendre. La
chaleur anormale que l'on vit pourrait être très néfaste pour la verdure s'il
survenait un nouveau gel au sol. À terme, un tel évènement pourrait étrangler
le développement de nombreuses cultures situées sur la ligne active du dégel printanier
qui court au nord de l’Amérique de l’Europe et de l’Asie. À des latitudes comme
celle du Québec où les gels s'étirent parfois tard en avril, la période de
vulnérabilité sera assez longue. Le printemps
que nous vivons est un faux printemps et n’est pas occasionné par le soleil. La
situation particulière qui le cause prendra fin dans la semaine qui chevauchera
la fin de mars et le début avril. D’ici là, la flore aura eu le temps de s’installer
confortablement sur une grande bande qui couvre la planète à la hauteur du
Canada, de l’Europe et de l’Asie. Il y aura
un retournement de température comme je l’ai déjà annoncé et susceptible de
verglas. Mais voilà que je ne peux mesurer son importance avec précision, sans
compter les variations territoriales. Mais il est susceptible d’être au moins
aussi important, que l’est l’actuel réchauffement en rapport avec la normale. Les
chances qu’un tel retournement de température produise cet effet sont peu, mais
elles existent. Si vous mettez ceci en parallèle avec les démissions massives des
chefs financiers des dernières semaines, il est possible que cet évènement marque
un seuil critique. L’assiette,
c’est de l’énergie. Si cette situation devait survenir, les conséquences
seraient immédiates sur tous les portefeuilles et tous les gardes mangers de la
planète. Dans les endroits les plus démunis, elle entrainerait de lourdes
perturbations sociales dans des délais assez courts. Les
médias seront très occupés. Depuis peu, tous se sont soudainement découvert une
cause révolutionnaire à déchirer sa chemise sur la place publique et les
journalistes se font tirer la manche dans toutes les directions. Entre « l’évènement »
qui fait la première page et la fleur qui pousse mal, il y a fort à parier que
la nature humaine va nous rattraper et que ces questions apparaitront
secondaires, ajoutant un délai significatif à une situation requérant une
réaction urgente, car le temps de réaction sera très court. À la gang
on sait tout. Je suggère la plus grande vigilance.
Amitiés Pierre |