Le 666 est le chiffre de la bête. Comme je l’ai montré, ce chiffre était la mesure en ell (yards) d’une région ceinturant la terre approximativement à la hauteur du 40e parallèle. Il indique une zone soumise aux puissants rayonnements de l’espace qui nous entoure et incapable de soutenir la vie durant de longues périodes.
 
Le mot « bête » ne possédait pas le sens actuel. Un animal était alors comparé à ces rocs errants qui intervenaient parfois d’une façon imprédictible dans l’orbite régulière et constante des autres corps célestes. Des plantes, des insectes et des animaux, forment des groupes, des systèmes balancés autonomes prédateurs – proies, qui sont ensuite étroitement intégrés dans l’écosystème. Ces « sous-systèmes » sont les fondamentaux. C’est la somme de ces fondamentaux qui constitue l’écosystème, sur lequel sont architecturés nos propres systèmes de culture et d’élevages. Ceci est vrai à notre dimension, mais aussi à celle de la vie biologique. Une plante, un animal, un être humain n’est qu’un ensemble de ces fondamentaux, tous étroitement inter relié pour occuper les diverses fonctions du corps.
 
Chaleur – sécheresse – pluie – inondations - maladies sont des conditions extrêmes qui possèdent comme conséquence de détruire ou d’amoindrir certaines des formes de vies, brisant du coup l’équilibre précaire du fondamental qu’elles occupent et ouvrant une niche nouvelle, qui sera aussitôt envahie par une forme de vie opportuniste soit une autre plante, un autre animal, ou encore une bactérie selon le niveau du fondamental. Certaines formes de vies plus prolifiques sont beaucoup mieux adaptées que d’autres pour épouser de nouvelles niches. Les punaises, les sauterelles et les rats en sont de très bons exemples. À cause de ce taux de reproduction et du manque de prédateurs, ces envahisseurs prolifèrent jusqu’à la mort, tuant toutes les sources de nourriture de la niche et causant de grands dommages à l’écosystème qui mettra des décades avant de se rééquilibrer.
 
De ces périodes reconnues comme particulièrement néfastes au cours desquelles s’ouvraient de nombreuses niches laissant entrer l’animal, le 666 s’inscrivait en tête. Donnée provenant du savoir traditionnel, le 666 fut utilisé à une époque ou les calendriers étaient divisés en calendrier populaire assurant la cohésion de la vie du royaume, et en calendrier sacré intégrant l’ensemble des données astrologiques nécessaires à la pratique divine.
 
L’organisation et les fenêtres couvertes par ce calendrier sacré varient selon les deux grandes cultures qui ont germé que nous appellerons celle du nord, de l’homme blanc et celle du sud. Sous l’emprise de besoins différents, les cultures du sud présentaient un calendrier basé sur de très longues périodes, alors que celle du nord le faisait dans un calendrier perpétuel qui se renouvelait sur une période de 1000 ans, duquel émergea notre propre calendrier moderne.
 
Le 17e siècle fut celui des grandes pestes. 1618, 1628, 1643 et 1665, furent l’époque de grands maux qui ont emporté une bonne partie de la planète. Comme ceci est transposable de millénaire en millénaire, c’est aussi en 600 de notre ère que des grandes pestes ont recouvert la planète.
 
Comme une horloge, les grandes pestes apparaissent ainsi à tous les millénaires. Le calendrier de l’ère précédente effectue un décompte inversé. Il faut voir dans ce retournement de calendrier une simple méthode pour brouiller les cartes, car l’année 666 devient le 333 (1000-666). Ainsi l’an -333 av. J.-C., l’an -1333 av. J.-C. et ainsi de suite aussi loin que les archives permettent de remonter dans le temps, ont toutes été au centre de période de grandes pandémies, ou encore au centre d’un éclatement politique des grandes nations, témoin de grands drames.
 
C’est la constellation du Lion qui est en cause. Au cours de chaque millénaire, la six cent soixante-sixième année est celle où Hades (la planète Pluton) entre dans la constellation du Lion. Son rayonnement est particulièrement affligeant pour le soleil qui n’émet plus une luminosité propre à entretenir aussi bien la vie lorsqu’il croise cette position, soit entre le 8 d’août et le 8 de septembre. Le 666 est un repère du savoir traditionnel. Il vise à diriger le regard vers la situation la plus néfaste, mais ce n’est pas la seule. En fait, le phénomène se reproduit avec plus d’intensité à chaque fois qu’une autre planète se situe déjà dans les quartiers de la constellation du Lion au moment de l’an ou passe le soleil.
 
C’est le moment des pestilences et particulièrement celles de la catégorie des maladies magnétiques, qui comme je l’ai évoqué sont disparues des connaissances populaires.

Les morts animales de masse, suicides, violences, et déraillement sociaux, varient en fonction de ce cycle et des planètes qui croisent cette position.

Pierre